Ensuite je fus conduit sans ménagement dans une pièce assez froide où je fus attaché au mur. J’y passais de longues heures où mes geôlières m'apportèrent une nourriture liquide que je devais laper dans une écuelle ou autre réceptacle. Je dois le confesser à plusieurs reprises elles ont uriné sur moi dans des éclats de rire joyeux. 

Les jours suivant j'ai été confié à deux hommes murs peu avenants qui tous les soirs me conduisaient au bord de l'Isère et m'obligeaient à tapiner en trémoussant mon cul juché sur des talons hauts qui me blessaient les pieds.

Un jour meilleur se présenta pourtant quand la voix noble et emplie d'une belle autorité m'indiqua que mes épreuves étaient terminées.
 Le bandeau me fut enlevé ainsi que le collier et je découvris devant moi une belle femme noire de petite taille et un peu ronde mais qui laissait transparaitre une autorité incontestable. Elle me dit alors dans ce moment d'admiration muette que je serais désormais une de ses servantes pour la vie entière. Je crus défaillir de bonheur et m'écroulais à ses pieds que j'embrassais tendrement.