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Avec Gérard Depardieu, Bulle Ogier, André Rouyer
Enfin du masochisme grand public vu avec intelligence ! Le film décrit la confrontation entre un homme sans histoires et l’univers de la domination. Un homme que rien ne prédestinait au changement s’aventure dans les excès d’une sexualité hard. Maîtresse ose dévoiler sans fausse pudeur, mais avec perspicacité la face cachée du désir.
Extrait suivant tiré du site
http://www.avoir-alire.com/article.php3?id_article=9291
« En abordant le thème du masochisme, le cinéaste n’y va pas quatre chemins. Le récit du jeune loubard paumé (Depardieu, éclatant d’insolence et
d’insouciance) qui tombe amoureux d’une mystérieuse putain sadique (Bulle Ogier, irradiante de fragilité et de force) est ainsi parsemé de scènes SM d’une crudité déconcertante, interprétées par
de réels clients amenés sur le plateau par leurs vraies maîtresses dans le plus grand secret. Toutes les souffrances infligées ici, pornographiques dans leurs ambitions de tout exhiber, sont
authentiques et se destinent à des spectateurs avertis. Ainsi Schroeder, dévoilant l’insupportable, condamnait son film à une certaine clandestinité qui l’a écarté de la reconnaissance de ses
pairs pendant de longues décennies.
Le voyeurisme exacerbé ne doit pourtant pas diminuer les qualités de témoignage et de réflexion de ce Maîtresse qui ne porte aucun jugement moral sur les vices privés d’une certaine
bourgeoisie masculine, prête à ramper et à être crucifiée sous les ordres avilissant d’une seule femme. Implacable, le cinéaste a la caméra aussi cérébrale que charnelle. Il filme la soumission
et la destruction volontaire de la dignité dans un cadre de reconstruction mentale par l’imaginaire. Les nantis perdent ainsi leur pouvoir encombrant et obscène dans un jeu basé sur le
consentement mutuel.
Schroeder s’insinue dans les fantasmes préfabriqués de l’âme malade en proposant les deux facettes de la vie de la maîtresse, qui officie dans des locaux de couleurs sombres parfaitement équipés
sous son propre appartement de lumière. Ses dépendances sont reliés par un escalier dépliant, une structure métallique qui se déploie pour relier ses deux vies qui vont être chamboulées par
l’arrivée impromptus de l’Amour, profus et généreux, en la personne de Depardieu. Cette romance exceptionnelle à fort caractère sexuelle est totale et devient l’enjeu définitif de cette œuvre. Il
complexifie un peu plus le genre humaine, qui pour une fois n’est pas réduit à son aspect procréatif ou romantique. En résumé Maîtresse n’est pas l’acte provocateur d’un opportuniste
mais le regard fasciné et inquisiteur d’un réalisateur sur un thème audacieux qui méritait bien un tel traitement d’intelligence pour ses premiers pas au cinéma. »
http://www.laboutiquedezaza.fr/product_info.php?products_id=45
Bulle Ogier est super en dominatrice.